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All cops are bastards - Umio Kabashima
Umio Kabashima
Centre
Argent : 35
All cops are bastards - Umio Kabashima DenticrisseAll cops are bastards - Umio Kabashima PoissireneNMAll cops are bastards - Umio Kabashima Pixil-frame-0_19
1 Super bonbon
4 Dés nouvelle chance
2 Ecaille rouge
Umio Kabashima


Mar 7 Nov - 18:06
https://shiku-island.forumsrpg.com/t731-from-a-place-of-love-umi

 

Umio Kabashima


Nom : Kabashima
Prénom : Umio
Age : 33 ans
Région et ville d'origine : Central, Shiku
Domicile actuel : Yukaze, Fuyu

Orientation sexuelle : Dans le déni
Groupe : Dresseur
Métier : Policier

Choix pokémon : 1 de mes choix + 1 choix du staff

Avatar : Roland - Library of Ruina

Histoire

TW : Homophobie, suicide, deuil, acab

Les Kabashima sont une famille de classe moyenne-basse parmi tant d'autres à Shiku. Umio en est le deuxième enfant et, bien qu'il ait toujours été d'un naturel discret et terre à terre, il n'estime pas avoir eu de quoi se plaindre durant sa jeunesse. Les sorties pêches sur le bateau de papa, tout les dimanche dès 6 piges, ça forge le caractère... Du moins ça avait le mérite de l'occuper, même si avec le recul il se demande comment il a pas fini dans la flotte au moins une fois. Ce n'est qu'à ses 8 ans qu'il fit sa première prise, réussissant à remonter un Denticrisse alors que l'espèce n'a rien à foutre sur l'archipel. L'absence de propriétaire ayant confirmé l'hypothèse d'un abandon, il a insisté pour le garder et voilà comment il a obtenu Quenotte, son premier Pokémon.

Par chance, s'il se faisait taquiner à cause de la gueule de la poiscaille qu'il insistait à trimballer partout, la majorité de ses camarades de classe n'avaient d'autre envie que de se battre avec, ou d'enfin avoir leur propre Pokémon pour ceux qui n'en avait pas encore. Cela tombait bien, Umio aime les combats Pokémon. Pas besoin de s'embêter avec des choses aussi inutiles que des mots et jouer à deviner les intentions derrière... Ah, c'est vrai qu'il n'a jamais été doué pour comprendre les autres, l'opposé complet de sa soeur à ce niveau. Il a aussi eu sa dose d'obsessions étranges (et, encore aujourd'hui, certains sujets occupent beaucoup trop son espace mental) mais rien qui n'ait été suffisamment dérangeant pour que sa famille ne s'en inquiète.

Là où Miyako est une bosseuse, Umio a toujours été un flemmard de première, aussi ne seriez vous pas surpris d'apprendre que ses résultats à l'école n'ont jamais été incroyables. Avec un père marin et une mère au foyer ce n'était pas une notion bien valorisée, ceci dit, et le garçon peinait à voir l'intérêt de l'école avant qu'il n'ait en tête de devenir policier. Comment lui est venu l'idée, ça, il l'a oublié depuis bien longtemps : probablement qu'il désirait se bagarrer avec du méchant pour protéger autrui. Il a toujours voulu se rendre utile, craignant de devenir un objet dans le décor qu'on pourrait fort bien oublier  : lorsqu'on lui a demandé de réfléchir à son avenir, au collège, il a solidifiée cette conviction sans jamais la questionner de nouveau.

Lorsqu'il repense à son adolescence, c'est avant tout le lycée qui lui revient en tête : c'est là qu'il rencontra sa future femme, après tout. Hélène faisait partie des filles populaires et lui des "cas sociaux" de la classe, aussi ce n'est que par hasard qu'ils ont été amenés à travailler ensemble sur une présentation. Etonnamment, le courant passait bien entre eux : ils étaient certes maladroits -n'ignorant pas le regard extérieur, voyant leurs interactions au bahut comme la nouvelle romcom- mais bons amis. Umio souriait davantage avec elle, oubliait la pression le poussant habituellement à suranalyser la moindre interaction. L'amour, il supposait que c'était ça et se fit violence pour déclarer sa flamme avant la fin des exams, poussé par la peur de perdre contact.

Des sentiments qui, par chance, semblaient réciproques : ils devinrent colocataires l'année suivante tandis qu'ils poursuivaient chacun leurs études de leur côté. Malgré avoir tant bien que mal passé le concours, Umio doutait de sa capacité à finir sa formation auprès de la police, d'autant qu'il n'avait pas de plan B en cas d'échec. Hélène était toujours là pour le prendre dans ses bras, lui assurer que tout irait bien : elle ne menait pas plus large que lui, pourtant, avec ses troubles alimentaire. Umio aimait cuisiner, aussi préférait t-il toujours devoir calculer les calories avec elle plutôt que de la laisser s'affamer, mais il n'y avait pas grand chose qu'il pouvait faire... Même si elle lui disait que sa présence suffisait, il n'y aura jamais vraiment cru.

Ces moments de crises n'étaient qu'exceptionnels : la majorité du temps, les choses étaient bon enfant entre eux. Pour exemple, la première fois qu'il s'est travesti : l'idée ne lui a jamais traversé l'esprit mais il savait que Hélène aimait le cosplay (puis elle n'avait de cesse de mentionner vouloir se servir de lui comme cobaye, avec ses longues jambes ou sa tailles fine) alors il s'est laissé prendre au jeu et enfila la tenue qu'elle avait réajustée à ses mesures. Il peut admettre qu'il était "mignonne" (les longs cheveux adoucissant les traits de son visage), même si voilà, c'était pas lui, dans le miroir. Mais faire plaisir à son amie, en ayant au moins essayé, outrepassait la honte. Surtout lorsqu'il pouvait la convaincre de tester ce jeu vidéo de l'époque en échange...

Enfin bref. Leur relation était celle de deux nouvellement adultes se soutenant comme ils pouvaient, mais rien de plus. Umio n'a jamais aimée sa compagne dans le sens romantique du terme et plus le temps passait, plus la culpabilité de ne pouvoir exprimer l'affection qu'elle devait désirer le travaillait. S'il n'était pas aussi centré sur lui-même, peut-être aurait-il vu qu'elle ressentait sûrement la même chose. Dans les faits, cette inquiétude l'a poussé à brûler les étapes et à faire sa demande en mariage dès qu'il dégota un poste stable. L'appartement étudiant pourrait laisser place à un vrai "chez eux"; où elle pourra travailler tranquillement sur sa couture et lui... Bon, il risquait d'être souvent déployé ailleurs mais à part ça ils seraient ensembles et heureux, non ?

Malheureusement, ce mal-être ne s'arrangea pas en dépit de leur quotidien paisible. Umio riait volontiers avec ses collègues quand ses derniers suggérait de passer à l'étape supérieur -considérer commencer une famille- au bout de quelques années, mais la vérité est qu'il n'a jamais rien fait avec Hélène, n'en avait pas la moindre envie. Puis durant sa vingtaine, faire un gosse n'était pas dans ses plans. Pourtant il voyait bien que sa femme semblait se renfermer de jour en jour, savait qu'il devrait lui parler mais craignait que briser le silence en révélant ses sentiments -ou plus exactement manque de- ne la détruise alors qu'elle maintenait avec difficulté la tête hors de l'eau. Puis il ne voulait pas donner raison aux idiots de sa belle famille en la quittant.

Les derniers mois de leur mariage, Umio se trouvait ainsi à esquiver entièrement ces problèmes en se jetant corps et âme au boulot. Pathétique, d'insister à servir la populace lorsqu'il ne pouvait même pas donner à la personne qu'il était sensé aimer ce dont elle avait besoin. A trop forcer, une erreur d'attention devait bien arrivé, aussi fit-il un tour sous le bistouri après une balle perdu d'un sbire KO. C'est les risques du métier mais, pour Hélène, c'était la goutte de trop et elle lui déballa tout. Comment elle aussi, était rongée par la culpabilité parce qu'elle ne l'aimait pas de la façon qu'elle devrait. Qu'injustement, elle avait accepté le mariage pour les apparences mais a toujours su qu'elle était lesbienne, craignant plus que tout d'être jetée à la rue si ses parents ou lui venaient à l'apprendre.

Pourquoi ce point le blessait plus que les autres ? Umio ne sait pas. Il ne connaissait rien aux LGBT, outre les remarques homophobes au taf, cette incompréhension se mélangeant à sa douleur. Il se souvient encore de ce qu'il lui a dit : qu'elle n'était pas comme "ces gens là", elle était normale. Puis même, il était pas comme ces monstres qui battent leurs femmes, il ne l'aurait jamais jetée dehors, alors pourquoi doutait t-elle de lui ? Est-ce qu'il avait quelque chose à se reprocher, pour qu'elle se soit foutue de sa gueule tout ce temps ? Est-ce qu'elle le détestait à ce point ?... Il se calma, réalisant qu'il était aller trop loin. Mais même s'il s'est platement excusé d'avoir ainsi haussé le ton, suggérant qu'ils en reparlent plus tard, ce moment ne vint jamais.

Leur divorce s'est réglé en terme cordiaux mais il n'était pas satisfait. Umio brûlait d'envie de réparer leur relation, d'encore s'excuser et supplier Hélène de le pardonner, mais vit ses voie de communication coupées par la belle famille à la sortie des tribunaux. Il se consola en se disant qu'elle aurait besoin de temps - et lui aussi. Même s'il n'y avait rien de romantique entre eux, elle restait sa seule confidente et il n'avait pas envie de perdre leur connexion. Merde, qu'importe qu'elle soit lesbienne, elle pourrait se trouver quelqu'un d'autre tant qu'elle était heureuse avec ! Alors pourquoi, pourquoi ultimement elle a prit sa propre vie ? Umio ne l'a jamais su.

Aux yeux des autres, c'était comme s'il l'avait tuée de ses mains et il n'avait pas envie de salir sa mémoire en mettant à jour les tourments d'une défunte.

En fait, il préférait encore recevoir l'ire d'autrui : cela confirmait sa conviction profonde d'avoir sa part responsabilité -et donc de contrôle- sur ce dénouement. Miyako le connaissait assez pour lire en lui comme un livre ouvert et passa quelques temps pour le soutenir, mais assurer l'intégrité de son frère en permanence était une tâche herculéenne qu'elle dû confier à l'hôpital psychiatrique le plus proche. Tenter de s'exploser le crâne contre le mur était certainement une méthode moins propre que les médocs, Umio aurait dû y réfléchir avant d'essayer de mettre fin à ses jours. Quoi qu'il en soit, il avait du temps à revendre puisqu'avec son état mental, son arrêt se trouva étendu indéfiniment et personne, au boulot, n'attendait particulièrement son retour.

La thérapie, Umio n'y était pas très réceptif. Pas qu'il n'ait pas essayer mais, lorsqu'il essayait de parler honnêtement, sa gorge se nouait et refusait de laisser passer le moindre son. Un homme ne pleure pas, ses parents avaient dû le lui rappeler la dernière fois qu'ils lui avaient rendue visite et avaient eu le malheur de mentionner Hélène : alors il apprit à mentir, à cacher tout émotion comme s'il jouait au poker avec la personne d'en face jusqu'à ce qu'elle reconnaisse n'avoir aucune raison de le retenir dans son bureau. Pour sa défense, ne pas avoir envie de recommencer ses "conneries" n'était pas entièrement faux. Miyako, Quenotte, ses parents, il ne pouvait pas les décevoir plus qu'il ne l'avait déjà fait avec ce pétage de plomb.

Il décida de changer d'air à sa sortie d'hôpital, demandant d'être muté sur une autre île pour sa reprise. Fuyu n'est pas le coin le plus accueillant, son appartement de service ne fait pas rêver et Umio n'a choisit ce bled de Yukaze qu'à cause du sentiment de dégoût l'envahissant quand ses parents suggéraient que prendre le soleil à Natsu soignerait sa putain de dépression. Il a par ailleurs coupé tout contact avec eux dès qu'ils mentionnèrent qu'il était temps de passer à autre chose et trouver une nouvelle copine, n'étant pas prêt de les pardonner de sitôt. Seule Miyako a sa nouvelle adresse, passant le voir de temps en temps dans l'espoir de lui remonter le moral, mais puisqu'elle a sa propre famille à gérer de son côté Umio refuse de la retenir.

D'une certaine manière, Hélène ne l'a jamais quitté. La fois où il a retrouvé ce vieux cosplay dans un des cartons et, un verre de trop dans le système, n'a pu s'empêcher d'essayer de le revêtir comme à la "bonne époque", il pouvait presque l'entendre râler sur son incapacité à mettre une wig correctement tout en lui intimant d'arrêter de froisser le tissus. Il ne put s'arrêter de pleurer en voyant le résultat, de rire ou de tristesse va savoir. Un décuvage plus tard, Umio se résolu à ne plus ressortir ce costume de weab de sa vie : il resta néanmoins attaché au personnage que sa femme avait créée, un des rares souvenirs que la famille de la défunte ne pouvait lui arracher des mains, et continua de commissionner des artistes pour la "maintenir en vie".

Pendant longtemps, la seule chose le motivant était le haut taux de mortalité qu'implique sa profession associée au climat extrême de l'île et les récentes menaces de la Team KO. Une mort dont sa famille n'aura pas à se sentir responsable et que ses nouveaux collègues penseront être dans la continuité de l'exercice de ses fonctions. Finir sous une avalanche ou la gorge tranchée, les deux options lui conviennent, il n'est pas difficile... Quoi que plus sa fin sera sanglante, plus aura t-il la sensation de se racheter pour la souffrance qu'il a ultimement infligée. D'une certaine façon cela reste un de ses objectifs principaux, les préparatifs en attendant l'heure fatidique déjà bouclés, mais ce n'est plus son unique préoccupation.

Umio a effectivement obtenu une certaine notoriété sur le net, via le speedrun sur... Sega Basculin Fishing, oui. Réutilisant son design de waifu comme avatar Twitchu, il stream dans son temps libre au lieu de déprimer dans sa solitude et a fini avec un chat de réguliers qu'il affectionne sincèrement.  De base n'a t-il commencer à s'enregistrer que par ennui et pour prouver l'authenticité de ses runs, mais il a finit par se prendre au jeu et aime voir sa petite communauté de pêcheurs s'agrandir au fil du temps (même si cela signifie plus de rivaux à démolir pour garder son world record). Malgré son ton sarcastique, l'ambiance reste globalement wholesome et ça l'aide à oublier son cynisme et sa vie de merde.



Vos pokémon



Quenotte - Denticrisse - Niveau 17
Crochet Venin - Choc Mental
Aqua-Jet - Ultralaser

Le premier Pokémon d'Umio, une bestiole au tempérament adorable contrairement à ce que son physique... Atypique, disons, laisserait supposé. La poiscaille mord pas, promis, sauf les vilains hors-la-loi et pour ça, elle fait un meilleur taf que les Caninos des forces de l'ordre croyez-le ! Elle réclame plus de caresses que ces derniers, d'ailleurs, dommage que peu soit enclin à lui en donner outre son dresseur.



Derrière l'écran


 

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Les choix du staff


Niveau 5 ~ Mâle
Ecras'face ~ Eclat magique ~ Hydro-queue
Retrouvé dans un caniveau, la pauvre bête sautillait pour rester en vie un jour de grand soleil. Umio l'a sauvé et le laisse depuis vivre chez lui dans un bel aquarium aménagé. Une vie de poisson heureux pour cet écayon.



Niveau 5 ~ Femelle
Picpic ~ Ultrason ~ Attraction ~ Coud'krâne
Cette prise était pour Hélène, pour célébrer leur anniversaire de couple... Autant dire que ça a très mal vieilli. Mais Umio n'a pas eu le cœur à se débarrasser de la jolie poissirène aux yeux de ponchiot battu. Et puis il faut dire qu'elle est une sacrée combattante, ses coups de tête son fracassants - littéralement. Pas mauvaise partenaire pour un policier.



Niveau 5 ~ Mâle
Trempette ~ Rebond ~ Hydrocanon
La prise emblématique de tous les pêcheurs, celle que tous ont eu au moins des centaines de fois, le voilà, le magicarpe !

Halloween
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Ven 10 Nov - 21:27
les dés
Shaymin
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Shaymin


Ven 10 Nov - 21:27
Le membre 'Professeur Althéa' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Dé shiny 1/10' :
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